Se sentir serein au sein de son logement, cela passe aussi par des murs en bon état. Pourtant, de nombreuses habitations souffrent encore d’une mauvaise isolation. Cela peut entraîner une importante humidité, voire même faire apparaître de la moisissure. Pour éviter ce problème, voici nos conseils pour respecter les normes de salubrité.
Pourquoi isoler son logement contre l’humidité ?
Protéger son logement contre l’insalubrité, c’est aussi important que de la protéger contre les intrusions ! Si vous constatez que vos murs sont anormalement humides, il se peut que l’isolation ne soit pas correctement faite. Il peut donc être intéressant de réaliser quelques rénovations pour régler ce problème. Cela vous permettra à la fois de retrouver votre confort au sein du logement, mais aussi de réduire vos dépenses de chauffage.
D’où vient l’humidité de mon logement ?
Il faut savoir que le taux d’humidité idéal d’un logement doit se situer entre 45% et 60%. Au-delà, votre logement est considéré comme insalubre. Ce phénomène peut s’expliquer par plusieurs raisons. Cela peut tout d’abord être dû à la qualité du sol et des fondations de votre maison. C’est ce que l’on appelle l’humidité ascensionnelle. Cela peut aussi venir d’une mauvaise ventilation, notamment de pièces comme la cuisine ou la salle de bain. Si vous avez subi des fuites d’eau non-détectée ou encore une inondation, il se peut que votre mur ait absorbé l’eau. Enfin, si votre mur possède des fissures ou micro-fissures, il se peut que vous subissiez des infiltrations d’eau.
Assainir un mur pour le rendre salubre
Pour rendre salubre votre logement, il faudra donc revoir l’isolation de vos murs. Cela vous permettra de réduire le taux d’humidité de votre logement. Mais avant cela, il est nécessaire d’assainir votre mur. Cela consiste tout simplement à enlever toute l’humidité présente dans ce mur. Deux méthodes existent à ce jour : le cuvelage ou le drainage. Pour déterminer la plus efficace, il est conseillé de faire réaliser un devis auprès d’un professionnel, qui pourra déterminer avec vous la méthode la plus adaptée. Il pourra aussi vous indiquer le meilleur système de ventilation pour vos murs.
Choisir une isolation anti-humidité
Une fois le mur assaini, vous pouvez passer à l’isolation. Il est conseillé d’opter pour un isolant hydrophile, c’est-à-dire, qui n’est pas soluble dans l’eau. Deux choix d’isolant s’offrent à vous :
- La laine de verre ou la laine de roche : il sera nécessaire de prévoir un vide de construction de 2 à 4 cm entre le mur et l’isolant, appelé une lame d’air. Ensuite, il vous suffira de poser une membrane pare-vapeur étanche à l’air entre votre isolant et le mur de revêtement.
- Le liège expansé : cette matière est très efficace contre l’humidité. On le trouve dans le commerce en plaque ou en rouleau, et se pose très facilement. Il faudra ici aussi prévoir une lame d’air de 5 cm.
Si votre logement est souvent sujet à l’humidité, il est conseillé d’éviter les isolants synthétiques. Le polystyrène ou le polyuréthane ne sont pas efficaces, voire favorisent l’humidité.
Lutter contre l’insalubrité grâce à une bonne ventilation
Pour rendre votre logement parfaitement sûr, il ne vous reste plus qu’à améliorer la ventilation de votre logement. Cette étape ne doit pas être négligée et est aussi importante que l’isolation. Il existe aujourd’hui plusieurs types de ventilation, qui s’adaptent aux divers besoins des logements. Vous avez tout d’abord la possibilité d’opter pour des grilles de ventilations. Cette solution est relativement simple à mettre en place, mais les grilles sont plus susceptibles de laisser passer le froid en hiver. Vous pouvez ensuite opter pour une VMC hygrogérable, qui s’adapte à l’humidité de la pièce. Enfin, vous pouvez choisir une VMC à double flux, qui offre une meilleure ventilation et un meilleur renouvellement de l’air.
Des primes et aides pour lutter contre l’insalubrité
Bien souvent, les travaux de rénovation énergétique pour lutter contre l’insalubrité sont relativement chers. Heureusement, pour vous aider à prendre en charge ces travaux et alléger les coûts, plusieurs aides existent. Il est notamment possible de bénéficier de Ma Prime Rénov’, du dispositif des CEE ou encore de l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Il faudra cependant que ces travaux soient réalisés par un artisan RGE ( Reconnu Garant de l’Environnement).